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13 février 2020

HARUKI MURAKAMI/LE MEUTRE DU COMMANDEUR

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Un livre, deux volumes, deux gros pavés. Indigeste ? Oh que non, ça passe tout seul et on en demande encore. Fluidité maximum.

Un jeune peintre, portraitiste connu, viré par sa femme, en pleine crise existentielle, erre sur les routes japonaises, passons sur le voyage riche en aventures étranges, s'installe dans la villa perdue dans la montagne d'un peintre archi célèbre devenu dément et placé en maison spécialisé, villa prêtée par le fils dudit peintre. Deux voisins, un étrange bonhomme et une gamine de treize ans assez bizarre. Dont il fera les portraits.

Un tableau, Le meurtre du commandeur, caché dans le grenier par le vieux peintre et découvert par le héros. Un tableau d'où tout semble partir. Et ça part en effet. La clochette mystérieuse, la fosse dans les bois, le commandeur créature surnaturelle, il y en aura d'autres, au parlé plus que curieux. (Chapeau, au passage, pour la traduction, il fallait le faire.) Un autre monde, parallèle ?, s'ouvre.

Une intrigue à tiroirs, un conte initiatique qui confine au fantastique quand réel et irréel se mélangent, se confondent, écrite avec une grande poésie, par petites touches mystérieuses qui intriguent, retiennent, capturent le lecteur dans une étrangeté familière. Il n'y a qu'à se laisser glisser, s'y abandonner. C'est facile et c'est bon.

Ce n'est pas bon, c'est prenant.

Ce livre ne m'a pas lâché. Il m'a fallu aller jusqu'au bout du livre I et courir à la librairie pour acheter urgemment le livre II. Prisonnier de ce diable de Murakami. Son bouquin est un charme, au sens magique du mot.

Qui m'a subjugué.

C'est simplement beau.

Comme une peinture japonaise antique.

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