VLADIMIR BOUKOVSKI/ET LE VENT REPREND SES TOURS
Ou ma vie et mon combat de dissident en URSS, ce vert paradis du prolétaire sous Brenev.
A trente quatre ans, Boukovski avait totalisé douze ans d'hôpital psychiatrique, de prison et autres goulags.
Et en avait subi tous les traitements de « rectification ».
Son récit nous fait découvrir la société soviétique dans toutes son horreur.
Malheur à ceux qui contestaient le pouvoir absolu, et je n'ose pas dire de droit divin, du parti et son idéologie diabolique.
Au delà de l'horreur de la tyrannie sanglante des socialistes soviétiques, c'est l'horreur de toute société totalitaire.
Heureusement, il y a partout et en tous temps des hommes courageux, indestructibles comme Boukovski.
Une leçon de courage.
Un exemple sinon à suivre mais du moins dont on peut s'inspirer à notre époque.
Sur laquelle s'étend « l'indicible banalité du mal ».
Ìl est des livres indispensables.
Quand des idéologies nauséabondes réunissent dans la rues rues ou sur internet, des foules crachant la haine, hurlant à la mort, trahissant les valeurs de l'humanité, quand il apparaît qu'elle accepte, finalement, l'inacceptable.