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2 mai 2018

JOËL DICKER / LES DERNIERS JOURS DE NOS PÈRES

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Londres, 1940. Pour Churchill, la guerre est très loin d'être gagnée. Rien ne semble pouvoir résister aux armées nazies, victorieuses sur tous les fronts. Churchill crée une branche particulière des services secrets, le SOS, le plus secret des services secrets. Il lui est directement rattaché et chargé de mener des actions de sabotages, de renseignements et de la formation des réseaux de résistance. Le SOE a vraiment exister. Voilà pour le décor.

 

C'est une histoire de courage jusqu'au sacrifice, de fraternité, d'amitié, d'amour au sein d'un groupe qui intervient en France. L'histoire de ces jeunes gens qui ont tout quitté, de leur formation, de leur évolution, obligés de trouver leur place dans un monde en feu. Seule la mort, en opération quand ils sont pris par la Gestapo, peut les séparer. Pour certains c'est une rédemption. Ils vont se battre pour que l'humain redevienne l'Humain. Une seconde naissance. Le roman de Dickers est bien plus qu'un roman d'action, c'est un roman psychologique parfaitement affuté. C'est ainsi qu'il faut le lire. Sinon on passe à côté et on risque s'y ennuyer. Ce qui serait dommage.

 

Un livre remarquablement bien écrit qui vous atteint en plein cœur tellement il est humain. Personnellement, il m'a serré la gorge plus d'une fois. Il ne m'a pas fait monter l'adrénaline, il a fait monter en moi de poignantes émotions. On s'attache aux personnages, même à un certain officier de l'Abwher tant il finit par redevenir humain, tellement humain. On finit par les aimer, comme des frères. Je les ai suivi pas à pas, sans jamais les quitter, dans leurs aventures de soldats, dans leurs histoires d'amour et d'amitié. J'ai tout partagé avec eux. Jusqu'à leurs déchirures.

 

Dans son premier roman, Dickers a démontré avec éclat tout son talent à nous prendre par les tripes pour ne pas nous lâcher, même après le point final.

 

 

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