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7 septembre 2017

NAUFRAGÉS VOLONTAIRES

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 Experte.

 

Et gourmande.

 

Elle en réclamait toujours plus.

 

Et je ne pouvais rien lui refuser. Sa peau était trop douce, sa bouche trop chaude, sa chatte trop voluptueuse. Ses mains trop agiles. Ses aisselles trop humides. Ses seins trop réactifs. Son regard trop brûlant.

 

Elle était trop habile dans l'amour.

 

Elle aimait me faire jouir, avec son con, avec son cul, avec sa bouche ou dans ses mains.

 

Elle m'aimait. Elle m'aimait par le sexe. Elle m'aimait par le plaisir qu'elle se donnait avec moi et par celui qu'elle me rendait.

 

Elle adorait la dureté de ma queue et la douceur de mon gland.

 

Elle avait une façon de jouir qui n'appartenait qu'à elle. Quand elle se sentait partir, elle me bloquait, retenait son souffle en me regardant droit dans les yeux, se cambrait et poussait un feulement de tigresse affamée de rut avant de retomber en me dévorant les lèvres.

 

Quand elle me sentait prêt à exploser elle serrait ma queue très fort, me tenait contre elle à m'étouffer, pour me bloquer avant de tout lâcher. Elle disait qu'ainsi, elle me sentait mieux jouir, plus fort et que de sentir mon cœur battre la chamade lui procurait un dernier orgasme. Plus violent que tous les précédents.

 

Rien ne la réjouissait plus, je crois, que de me sentir ou de me voir éjaculer. Elle prétendait qu'il n'y avait rien de plus beau qu'une éjaculation.

 

Alors je venais lui offrir mon foutre au bord de son cul, au bord de son con, entre ses seins ou sur ses reins. Elle me guidait, décidant là où je devais me lâcher. Certains soirs, quand nous avions bu ou fumé, voire les deux, elle tendait sa bouche et me recevait sur son visage en se léchant les lèvres.

 

Je l'aimais. Je l'aimais par le sexe, je l'aimais pour le sexe. Pour ce sexe qui exsudait par tous les pores de son corps. Pour et par ce sexe qu'elle me donnait et qu'elle me prenait sans compter. Qui lui faisait un regard si transparent que je voyais au fond de ses yeux comme le reflet sauvage d'un très ancien rut.

 

Je l'aimais pour ses orgasmes qui me dévastaient, finissaient par me laisser épuisé. Je jouissait de sa jouissance à chaque fois. Elle me rendait avec elle poly-orgasmique.

 

Faire l'amour ensemble était tellement lumineux, peu importe où nous étions.

 

Peu importe le moment du jour ou de la nuit.

 

Nous faisions toujours l'amour à minuit sous les étoiles et elle offrait ses cris au ciel qui nous couvrait.

 

Nous aimions, nous nous aimions trop fort.

 

Nous nous aimions trop fort pour ne pas nous y briser.

 

Nous sommes brisés.

 

Sans regret et sans remord.

 

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