LES TROIS CHARLATANS

Jésus, né d'une gestation pour autrui. Dieu le père avait besoin de louer un ventre et des spermatozoïdes pour se faire un fils. Cet omnipotent n'a pas été fichu de se le tricoter lui-même alors que quelques millénaires avant il avait créé l'univers. Jésus, mort puceau sur une croix dont on trouve partout des morceaux. Enfin, on le dit. Ce type a passé sa vie au milieu des femmes et de putes authentiques. Et il n'aurait jamais baisé ? Ou il était impuissant ou pédé comme un phoque. C'est vrai qu'avec Jean son apôtre préféré qui dormait la tête sur les cuisses de son maître, on peut se poser des questions. J'en ai connu d'autres qui se prenaient pour le fils de dieu, le sauveur du monde. Après quelques injections de neuroleptique retard, ils perdaient tous toute prétention à la divinité. Jésus qui prêche la chasteté s'est constitué un immense harem derrière les murs épais des couvents. Il pardonne à la femme adultère à condition qu'elle se tienne à une continence rigoureuse. Hypocrite !

Mahomet, un sanguinaire qui passerait aujourd'hui devant un tribunal international pour crimes de guerre, polygame et pédophile, interdisant la charcuterie, de caresser son chien et de nous bourrer la gueule. Jésus au moins changeait l'eau en vin. Mahomet fait pendre les homos, lapider les femmes adultères, couper les mains des voleurs, décapiter les hérétiques et la liste n'est pas close. Un homme vraiment charmant que je n'aimerais pas rencontrer à un coin de désert. Un peu halluciné aussi puisqu'il entendait un ange lui dicter les versets du coran. Digne héritier du précédent. De nos jours on se retrouve en hôpital psychiatrique pour moins que cela. Je ne parle pas de son féminisme axarcerbé, la lecture de certains versets du coran sont éloquents.

Bouddha. Il devait se bourrer les narines à la blanche pour avoir cet éternel sourire extatique et les yeux perpétuellement fermés. En plus aucune notion d'hygiène. Des années assis sous un arbre sans se laver. Son odeur de sainteté ne devait pas sortir de l'atelier d'un grand parfumeur. Son désintérêt pour le sexe, et pour la vie et le monde, est un symptôme de grande toxicomanie. Ou de schizophrénie. Bref, lui non plus n'est pas très clair. Son père aurait dû lui faire consulter un psychologue ou un psychiatre. Ou l'emmener au bordel.

Ce ne sont pas des saints. Ce ne sont pas des êtres divins. Ce ne sont que des cabotins patrons de ce qui serait une gigantesque boutique de farces et attrapes s'il ne s'agissait pas d'une vaste et sanglante escroquerie. Ils n'ont pas fondé une religion mais ils ont fondé une école, une école du cirque, une école de bateleurs, d'illusionnistes, de pickpockets, d'escrocs, de camelots bonimenteurs qui nous vendent un produit réputé indispensable à un prix défiant toute concurrence. Et c'est toujours mieux ici qu'en face. Dotés de pouvoirs surnaturels, ils vous font des miracles à tour de bras et vous guérissent de la vérole de vivre par imposition des mains. Et je multiplie les pains, et je change l'eau en vin, et j'ouvre la mer en deux pour que ce bourrin de Moïse puisse continuer à conduire le peuple dit élu à travers le désert où il crève de faim et de soif.

Ce sont des malades. De grands malades. De grands malades mentaux ces trois là et parmi les plus dangereux au monde. Car il n'y a rien de plus dangereux que les saints qui se donnent en exemple. Trois grands fous délirants dont la psychose règle la marche de l'humanité depuis des millénaires. Car ils ont su tirer le maximum de profit de leurs maux. Ce sont des fous qui ont réussi dans la vie en fondant leur petite entreprise qui connaît si peu la crise qu'elle est devenue une gigantesque multinationale aux multiples succursales. Une multinationale totalitaire qui se mêle de nos vies, même dans les détails les plus intimes, en édictant des lois absurdes et scélérates.

Ce sont de grands malades qui en ont engendré d'autres. Tous leurs grands saints. Je reste convaincu que si la psychiatrie avait été il y a mille ans ce qu'elle est aujourd'hui, il y aurait beaucoup moins de saints dans le calendrier. Les saints et les saintes, des délirants, des hallucinés, des psychopathes, des hystériques, de grands psychotiques, qui constituent un très riche catalogue de psycho-pathologie. Des fous qui vont à leur mort en chantant la gloire de leur dieu et des ses prophètes. Et qui n'hésitent pas un instant à envoyer à la mort, au nom de leur dieu et de ses prophètes quiconque aurait la mauvaise idée de ne pas adorer ce dieu et ses prophètes et / ou de violer la loi divine.

Nietzsche dit , avec raison, que le socialisme est un avatar du christianisme, religion d'esclaves pour les maîtres des esclaves. Du socialisme sont nés le bolchevisme, le nazisme, le maoïsme. Tous se réclament en effet du socialisme et même s'ils sont tous les trois anti chrétiens farouches, ils sont imprégnés des concepts chrétiens. Staline, Hitler, Mao sont les enfants de Marx et les petits enfants de Jésus. Jésus prétendait être venu sur terre pour réaliser le royaume de dieu, équivalent céleste de l'homme nouveau terrestre des trois compères ci dessus cités. Je n'oublie pas Mahomet qui avant d'inventer un paradis où les hommes obtiendraient post mortem tout ce dont il les frustrait, se tailla un empire à coups de sabre.

Quant au bouddhisme, à mon humble avis, c'est une belle usine à zombis. Au moins, les deux précédents reconnaissent un sexe, des désirs et des plaisir venus de ce sexe aux hommes (moins aux femmes, il est vrai). Même s'ils ont la ferme intention de brider les désirs humains, ils ne les nient pas. Le Bouddha, ce grand saint que l'Occident, lassé des siens est allé cherché en Orient sans rien y comprendre, ce grand saint oriental est fait, regardons les choses de près, un grand psychotique. Ses années passées sans bouger sous son arbre me rappelle les crises de catatonie chez les schizophrènes. Ses théories fumeuses évoquent pour moi les bizarreries intellectuelles de la schizophrénie, ses composantes délirantes mystiques, sa négation de son corps et de sa structure psychique ou ego, un beau symptôme de dépersonnalisation. Et je pourrais ainsi développer le tableau clinique du sujet. Mais je préfère revenir à une analyse plus « terre à terre » de l'individu. Le coup du karma, ça c'est génial. Si tu es un pauvre hère crevant de faim, tu ne peux rien y changer, c'est ton karma. Et si ton voisin est riche, il n'y peut rien non plus, c'est son karma ! Avec un tel point de vue, bonjour la justice sociale, l’égalité des chances, la démocratie etc... C'est donc au nom de ce fou que l'on maintient dans la misère, sinon l’esclavage du moins le servage des millions d'hommes et de femmes. Notons au passage que pour le prince Gautama, se réincarner en femme était une régression karmique, qu'une femme ne pouvait pas atteindre l'éveil. Très féministe n'est-il pas vrai ?

Tous les trois nous proposent de nous délivrer du mal de l'incarnation, de la chair maudite et de nous inviter dans leur paradis éternel. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, oboles versées aux différents « deniers du culte ». En attendant l'infinie béatitude post mortem, il nous faut souffrir sur terre. Ils ont inventé une drogue appelée croyance qu'ils ont réussi à enfoncer dans le crâne de l'humanité comme on enfance un lavement dans l'anus. Purge du cerveau garanti. Il n'y a plus qu'à instiller cette drogue pernicieuse car très douce au départ et très vite très dure. Une drogue dont le manque se fait très vite ressentir et est particulièrement douloureux. Très forts, ils nous menacent des pires sévices si nous devenons abstinents. C'est pour le moins la damnation éternelle dans les flammes infernales. Tout le monde a peur, tout le monde consomme. Jusqu'à ce que mort s'en suive. On en a vu faire une over dose de religion. Ça ne tue pas mais ça vous laisse le cerveau déglingué pour la vie.

Ils ont leurs dealers, papes, dalaï lamas, prêtres, ayatollahs etc..., tous grands maîtres de la propagande, tous équipés d'un staff impressionnant. Il faut leur reconnaître ceci, ce sont des maîtres en communication. Pas un publiciste ne réussira jamais une pareille campagne. Ils recrutent des journalistes, des écrivains, des philosophes, des sociologues, des artistes, voire des psychanalystes !, pour nous délivrer, contre espèces sonnantes et trébuchantes, le secret du bonheur non pas sur la terre mais au ciel. Car ils sont malins ces bougres. Ils savent bien que personne ne croit les promesses de lendemain qui chantent. Tout le monde à compris que de se colleter avec l'existence ici bas n'est pas une partie de plaisir. Alors ils ont inventé le bonheur post mortem. Eau, gaz, électricité et vierges disponibles à tous les étages. N'est-ce pas merveilleux ? Par contre si n'obéit pas aveuglément à leurs sbires, si on pose trop de mauvaises questions, c'est la punition éternelle. Dont ils peuvent éventuellement nous infliger un avant goût ici bas, histoire de bien nous faire comprendre l'enjeu. Entre la carotte et le bâton, ils sont bien sûrs de nous faire avaler comme une ostie du dimanche toutes leurs élucubrations, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes et des vélocipèdes pour des formules 1.

Je rêve d'un univers vacciné contre toute intoxication religieuse sans loi, sans foi.